dimanche 3 juin 2012

Si c'était à refaire de Marc Levy

Si c'était à refaire
Editions Robert Laffont

Parution : mars 2012
Nombre de pages : 421


Quatrième de couverture : 


Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle



Ce livre n'était pas prévu dans mes lectures et n'était pas dans ma PAL non plus. Mais l'échéance de la fête des mères approchant, il me fallait trouver un cadeau pour mon adorable maman. 
Marc Lévy est un auteur que nous apprécions toutes deux. Aussi, je n'ai pu résister à l'envie de lui offrir son dernier roman.
Mais depuis quelques années, nous avons instauré une sorte de tradition livresque mère-fille. Cette tradition veut que lorsque l'une d'entre nous offre à l'autre un livre d'un auteur qu'elle apprécie, elle prend le temps de le lire avant (ou après selon ). Voilà comment je me suis retrouvée à lire ce roman.
Je n'avais donc pas d'attente particulière quant à cette lecture. Le résumé collait bien à ce que j'avais déjà  pu lire de Levy. Les derniers romans que j'ai pu lire de cet auteur ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable, c'est donc pas très enthousiaste que j'ai ouvert ce roman. 
Dès les premières pages, j'ai bien retrouvé tout l'univers de Levy, les caractéristiques de ses personnages principaux et j'avoue m'être dit : "bon là je vais encore tomber dans la routine". 
Vous savez, cette routine qui s'installe chez certains auteurs, quand au bout de quelques livres il n'y a plus vraiment de surprises. Que tous les personnages se ressemblent, les lieux, les atmosphères, les intrigues,etc. 
Alors oui, une fois de plus c'est du Marc Levy tout craché, un personnage masculin principal avec une bonne situation. Une rencontre amoureuse. Un accident qui survient et nous voilà an train de côtoyer l'irréel.
Il faut bien l'avouer, l'auteur sait très bien intégrer l'irréel à l'histoire et c'est un vrai régal à chaque fois de se sentir propulsé de la réalité au surnaturel avec autant de facilité.
Me voilà donc embarquée dans une lecture facile ou les pages se tournent aisément, où les personnages tiennent leur rôle à merveille. 
Andrew vient de se marier lorsqu'il se fait mortellement agresser en pleine rue. Il se réveille deux mois avant sa mort et se voir ainsi offrir une chance de trouver son assassin avant la date fatidique. Mais ces deux mois vont se révéler bien plus riches et intenses. Andrew va nous entraîner dans sa quête du tueur et très vite nous allons soupçonner tout son entourage et douter.
Mais, c'est surtout le voyage en Argentine et l'enquête autour des tortionnaires argentins qui nous tiendra en haleine. Un peu d'histoire  dans cette fiction : voilà ce qui pour moi a donné un réel intérêt à ce roman.
Cependant, le final me paraît moins cohérent et me laisse sur une note d'inachevé.


Des personnages, je dirais que je suis déçue. Andrew ne m'est pas très sympathique, il manque de personnalité. Il en est de même pour Valérie, ce côté effacé ne la met pas en valeur. Seul Simon est attachant, c'est un ami dévoué et sincère qui en plus a le sens de l'humour. De même que Marisa qui apporte un peu de tempérament à ce récit.
J'ai bien apprécié aussi la participation de Pilguez et le clin d'oeil au premier roman de M. Levy que j'ai lu "Si c'était vrai".
En conclusion je dirai que ce roman est agréable à lire, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. 


Le point fort de ce roman : 
L'enquête sur Ortiz en Argentine. C'est la première fois que je trouve des scènes aussi dures dans un de ses romans.


Le point faible : 
Le final qui ne m'a pas convaincu et me laisse un peu sur ma fin.


Citations : 
"La vie est une maladie mortelle dans 100% des cas" de Simon à Andrew


"Elle vous ressemble, Alberto, et vous n'êtes pas du tout mon type de femme." d'Andrew à Alberto au sujet de Marisa



2 commentaires:

  1. j'aime beaucoup les histoires de Levy. Je n'ai pas encore lu celui ci mais je n'en resterai pas là ^^

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  2. Je te rassure, moi non plus je n'en resterai pas là. J'ai encore "l'étrange voyage de monsieur Daldry" et "La première nuit" dans ma PAL.

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