samedi 7 avril 2012

Tuer le père d'Amélie Nothomb


A 14 ans, Joe vit seul avec sa mère qui préfère de loin la compagnie masculine à celle de son fils. Joe veut depuis tout jeune être magicien, il s’entraîne chaque jour inlassablement et devient très fort dans la manipulation de cartes. Cela lui sera bien utile pour gagner un peu d’argent lorsqu’à 15 ans il se retrouvera logé à l’hôtel, sa mère préférant lui donner une rente afin que son fiston quitte la maison et la laisse vivre son histoire d’amour avec son nouveau compagnon.
Joe vivra un temps comme ça, exerçant son art seul. Jusqu’au jour où repéré par un homme ce dernier lui conseillera de rencontrer Norman, plus grand magicien, afin de devenir son élève et d’apprendre tout ce qu’il ne peut apprendre seul.
A partir de ce moment là, Joe va trouver une famille en la présence de Norman et de sa compagne Christina. Mais une famille peu ordinaire, car s’il semble avoir une relation père-fils avec Norman, Joe est loin de voir en Christina une mère puisqu’il en tombe amoureux.
 De la construction d’un enfant qui poursuit ses rêves au dénouement assez inattendu, nous accompagnons Joe de ses 14 ans à ses 20 ans.


 Mon avis :
Ce roman se lit très vite. L’écriture fluide d’Amélie Nothomb est toujours un plaisir. Tous les personnages principaux ont leur place dans ce livre et une personnalité bien décrite. Je ne peux pas dire que je me suis attachée à un personnage en particulier, mais j’ai apprécié les particularités de chacun.
L’histoire est bien menée avec une issue que je n’ai pas soupçonnée. J’ai apprécié de retrouver l’univers de Nothomb où la folie n’est jamais loin.
Car il est bien question de folie. Mais le fou est-il toujours celui qu’on croit ?
 Cependant, je n’ai pas qu’un avis positif pour ce livre que je trouve un peu… superficiel. Dans le sens où je pense que les personnages auraient mérité d’être plus développés. Ainsi que certaines situations. J’avais pour habitude que cet auteur nous plonge dans les pensées tortueuses de ses protagonistes, mais ici je ne me suis sentie que simple spectateur d’une scène se jouant devant moi.
En bref, voilà un livre que j’ai pris plaisir à lire, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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